Et en arrive presque à regretter d'avoir décidé de travailler jusque fin août. J'aurais dû balancer ma démission plus tôt, et arrêter maintenant.
Non, en fait je dis ça parce que je suis de mauvais poil. Le planning en ce moment est vraiment dur, et ça me tape sur les nerfs. Des mois que je n'ai pas eu un week-end de 2 jours.

J'ai plein de choses à faire avant de quitter la société définitivement, travail d'organisation, de mise en place, de clarification des rôles et des postes, pour que tout soit bien clair pour la personne qui me remplacera et que les conditions de travail actuelles ne changent pas trop (j'essaye de "protéger" mes petits collègues).

Avec en plus le travail quotidien habituel, c'est bien de travailler dans une boîte qui grandit et dont le business augmente, mais ça demande de travailler non stop (y compris la nuit depuis chez moi).

Plus un voyage éclair qui se décide au dernier moment, départ mardi soir, ferry 1h10, puis 2 heures de route. Arrivée à l'hôtel à 23h00 et des poussières, rendez-vous à l'usine à 8h30 le lendemain matin, journée intense de travail, retour le soir-même sur Hong Kong avec une arrivée à 21h30, je me demande si Chatounot apprécie beaucoup. En tout cas j'ai eu ma ration de coups de pied et de coups de boule hier, Chatounot a déjà une technique très efficace pour exprimer son mécontentement.

Encore un week-end complet à travailler (merci Patron Chéri n° 2), après ça je vais gentiment leur expliquer à tous que je vais travailler à mi-temps (c'est-à-dire 9h00 - 18h00 5 jours par semaine), pas trop envie que Chatounot se pointe avant l'heure parce que Mylène a voulu trop en faire. Quelqu'un pour me faire un mot d'excuses pour mes patrons ?