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Hong Kong et Moi
Comment j'ai rejoint le clan des A.A.A.
--> Celles qui ont des Aventures avec des Anglais Alcooliques (et hop, un pléonasme!)
Des fois je me demande s'il vaut mieux se la fermer quand on a rien à dire, ou bien raconter n'importe quoi.
Je suis plutôt partante pour le second choix (merci à mon ex-copain Achille et ses remarques acerbes lorsque je racontais n'importe quoi juste pour couvrir le bruit du silence), mais bon aujourd'hui je vais suivre la première option, j'ai rien à dire, mais je vais raconter ma vie quand même. Même s'il se passe pas grand chose de racontable pour moi en ce moment.
Demain c'est férié ici (Mid-Autumn Festival), donc ce soir c'est sortie jusqu'à pas d'heure (pas trop tard quand même, j'ai bien envie d'aller bosser demain). Je dois aller dîner avec mon ex-espèce de copain anglais, et après je filerai sans doute à Wanchai histoire de me changer les idées.
Ce type, j'sais pas pourquoi j'ai toujours eu du mal à le considérer comme mon boyfriend, même si je le voyais plusieurs fois par semaine, le week-end, etc ... Euh si en fait, je sais pourquoi : parce que même si je le considérais comme un bon copain, ben c'était pas mon amoureux. Pour tout dire, il est un peu bête. Pas inintelligent, éduqué ; mais comment dire, un peu rustaud dans sa façon de s'exprimer, pas très fin. Du style à vous rabacher 150 000 fois par jour combien les Français sont nuls, sales, couards, bêtes (ben oui, les pauvres parlent pas anglais). Au début ça passe de l'humour (Ah, l'humour anglais ...), mais au bout de quelques semaines c'est vraiment relou.
Il a évidemment ses bons côtés. Tout d'abord il m'a sauvé la vie. C'est pas rien.
Je m'explique : été 2003, un soir où ma drinking buddy était occupée ailleurs, je décide de passer la soirée avec le petit stagiaire de ma boîte. Quelques bières à la maison, puis direction Wanchai, le Carnegies, déjà bien allumés. C'est cool là-bas, atmosphère rock musique sympa et on peut danser sur le bar. A peine arrivés, suggestion de petit stagiaire : et si on allait danser sur le bar. Et allez, c'est parti, Mylène balance son sac par terre, et grimpe avec petit stagiaire pour se déhancher langoureusement sur le bar. Et redescend. Cherche son sac. Et bien évidemment ne le trouve pas. Parti, envolé, disparu. Avec téléphone, portefeuille et clés de la maison (entre autres).
Bilan de la situation à cet instant précis: je suis fauchée, rien sur moi, je peux même pas rentrer chez moi. Petit stagiaire a pas un radis, et a explosé depuis longtemps le plafond de sa carte de crédit, donc impossible de sortir de l'argent. Il a bien la clé de chez lui, mais pas d'argent pour rentrer, et j'ai moyen envie de partager son lit.
La seule solution qui me vient à l'esprit : trouver quelqu'un chez qui dormir ce soir (et non, téléphoner à un pote qui serait dans les parages et qui pourrait me dépanner, ben j'y pense pas. Ni à annuler ma carte bleue, bloquer ma carte SIM etc ... - l'alcool ça vous bouffe vraiment les neurones).
Et allez, me voilà dans le bar à raconter à tout le monde que je suis perdue, sans argent, bla bla bla, c'est à qui me payera une bière (et à petit stagiaire également évidemment). Tout ça était ma foi plutôt amusant, une excellente soirée.
Jusqu'à ce que je tombe sur un groupe d'Espagnols très très très chauds, du style à vous toucher partout. J'aime pas ça. Mais je sais aussi qu'une dizaine de types bourrés autour de moi, si je commence à les envoyer péter, je suis mal barrée (on est là pour s'amuser, pas pour se prendre la tête - et je tiens à préciser que c'est la seule fois où je me suis fait emmerder dans les bars à Hong Kong). Petit stagiaire était en train d'avaler ses bières tranquillement, pas de secours à attendre de son côté.
Je tourne la tête ailleurs, et qui vois-je au bar ? Ta ta !!! Ben non, pas un preux chevalier avec son épée et son destrier blanc, mais un type que j'ai croisé sur le quai du métro à plusieurs reprises à la sortie du bureau. Jamais parlé. Mais c'était la seule tête qui me disait un peu quelque chose, alors ... je lui ai littéralement sauté dessus en lui demandant de me délivrer.
Une chose en entrainant une autre, j'ai bien évidemment fini la soirée chez lui (euh, en fait tout le week-end). C'est quand même la seule fois où j'ai demandé à un type de me donner de l'argent avant de partir de chez lui, j'ai eu pendant un instant l'impression d'être une prostituée. Ben oui, parce qu'il me fallait bien toujours de l'argent pour rentrer chez moi !!!
 
Et voilà comment on se retrouve un English boyfriend sans le vouloir (j'évite tout ce qui ressemble à un British, nord-Américain, Canadien, Néo-Zélandais etc ... pour la simple raison que je sais que je vais rien comprendre à ce qu'ils disent avec leur sale accent encore plus développé quand ils sont bien bourrés). La suite de mes aventures avec ce cher jeune homme dans un prochain post (ou pas) ... (euh désolée, mais là, il faut que je retourne bosser).
Ecrit par lost-in-translation, le Mardi 28 Septembre 2004, 16:50 dans la rubrique "Au quotidien".